Cinq propositions pour soutenir le pouvoir dachat des Français

Depuis septembre 2020, les tarifs du gaz ont augmenté de +48% d’après le Médiateur national de l’énergie. Concrètement, pour un ménage de deux adultes avec deux enfants se chauffant au gaz, l’impact serait de 572€ par an, 806€ s’il possède une voiture. D’ici l’année 2022, les tarifs de l’électricité pourraient également connaître une forte hausse.

Pour près de 22 millions de foyers encore soumis au tarif réglementé de l’électricité, l’augmentation pourrait ainsi atteindre jusqu’à 8%. Alors qu’en moyenne, les factures de gaz et d’électricité représentent déjà 7% du budget total des ménages français. 10% pour les plus précaires.

Dès le budget 2018, avec mes collègues du groupe Socialistes et apparentés, nous avons fait des propositions concrètes pour les ménages aux revenus les moins élevés. Elles ont été refusées par la majorité alors qu’aujourd’hui elles s’avéreraient très utiles.

Depuis début septembre nous accentuons notre mobilisation face à la hausse des prix de l’énergie et avançons cinq propositions pour le budget 2022 :

  • Créer un bouclier tarifaire énergétique avec l’accès à un volume minimal de gaz, de fioul ou d’électricité à un tarif très bas, comme l’expérimentent aujourd’hui certaines collectivités locales pour l’eau.
  • Doubler le chèque énergie et le verser par virement automatiquement.
  • Augmenter le nombre de bénéficiaires du chèque énergie en doublant le seuil d’éligibilité. Concrètement, le ménage de 2 adultes et 2 enfants le perçoit s’il a moins de 1800 euros par mois. Avec notre proposition, on l’accordera, dans le cas du ménage de 2 adultes et de 2 enfants, à ceux qui ont moins de 3500 euros par mois
  • Accorder le chèque énergie à ceux qui n’ont pas d’autre choix que prendre leur voiture pour aller travailler. Ils sont 14 millions et parmi eux 8,5 millions ont moins de 1700 euros par mois
  • Enfin, la France va présider l’Union européenne de janvier à juin 2022. Nous demandons au Gouvernement d’engager une discussion sur une baisse temporaire de la TVA sur des produits énergétiques.