Le casse-tête du « passe sanitaire » pour les associations sportives

Désormais, un schéma vaccinal complet, ou un test (PCR ou antigénique) négatif de moins de soixante-douze heures, est exigé pour pratiquer son sport dans un club amateur.

En cette rentrée, tous les députés l’ont constaté lors des forums associatifs sur le terrain : les modalités de contrôle du passe sanitaire représentent bien souvent un casse-tête pour les associations et les clubs sportifs, déjà fragilisés par la perte d’adhérents, de licenciés et la désaffection de certains bénévoles, après 18 mois de crise sanitaire.

La situation se complexifie encore avec l’extension du passe sanitaire aux mineurs âgés de 12 à 17 ans. S’il n’est pas exigé pour les élèves dans le cadre des cours d’éducation physique et sportive ou du sport scolaire, il l’est, depuis le 1er octobre, pour ces mêmes mineurs s’ils sont licenciés dans des associations sportives : deux poids, deux mesures ! 

Ainsi, celles et ceux qui ont repris une licence à la rentrée n’auront d’autre choix que se faire tester trois fois par semaine pour accéder à leur club, alors que les tests deviendront payants à la mi-octobre.

En Ardèche, ces nouvelles contraintes concernent près de 87 000 licenciés inscrits auprès des 1 155 clubs appartenant à des fédérations sportives agrées.

C’est une frein majeur à la reprise de la pratique sportive des plus jeunes générations.

Au nom du groupe Socialistes et apparentés, mon collègue député de la Loire, Régis Juanico, a interpellé le Ministre de l’Education Nationale, du Sport et de la Vie Associative, Jean-Michel Blanquer, sur l’assouplissement nécessaire du passe sanitaire dans les associations et les clubs sportifs.

Dans sa réponse, le Ministre a confirmé l’application du passe sanitaire au 1er octobre mais il a également indiqué envisager de modifier les règles en vigueur en fonction de l’évolution de la crise sanitaire. Vous pouvez compter sur ma vigilance.