Consolider notre modèle de sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurs pompiers

La proposition de Loi visant à « consolider notre modèle de sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurs-pompiers et les sapeurs-pompiers professionnels » a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale, le 27 mai dernier.

J’ai eu plaisir à travailler étroitement avec son rapporteur, le député Fabien Matras, au nom de mon groupe, mais aussi au nom de nombreux sapeurs-pompiers volontaires ou professionnels de notre territoire, apportant ainsi un soutien clair à une cause qui nous rassemble et nous invite à une gratitude infinie à l’ensemble des sapeurs-pompiers de ce pays.

Quand la brigade de gendarmerie est partie, quand la perception a été transférée, quand la devise de la République s’est effacée du fronton de l’école qui a fermé, il reste la caserne avec ses femmes et ses hommes en tenue, il reste cette République qui, par son modèle de sécurité civile, protège, secourt, assiste, préserve et soigne.

Cette proposition de loi consiste à reconnaître les secours pour ce qu’ils sont devenus, à confirmer la place des autorités sanitaires, sans lesquelles il n’y a pas de régulation et de traitement efficace des urgences, mais aussi à améliorer la réponse ambulancière, depuis trop longtemps suspendue à une réforme de l’urgence préhospitalière, souvent promise mais jamais engagée.

Cette proposition de loi prévoit donc de mieux répartir les flux, de définir la carence ambulancière et de mieux articuler sécurité civile et professionnels de santé.

Elle tente par ailleurs d’ouvrir la voie au principe du numéro unique. S’il convient incontestablement de réduire le nombre de numéros liés aux appels d’urgence, le vrai sujet n’est pas tant le numéro unique que l’organisation qui est à l’œuvre derrière celui-ci. Nous sommes attachés à une réponse sanitaire dès le premier décroché : les assistants et les médecins régulateurs ont fait la preuve de leur efficacité et ne peuvent laisser la place à de simples opérateurs de centres d’appels.

Notre modèle de sécurité assez inédit repose, comme chacun le sait, sur une coopération précieuse entre des pompiers professionnels et des pompiers volontaires. Il faut donc favoriser de nouveaux engagements et fidéliser ceux qui assurent déjà ces missions.

 

Parmi les 40 articles et les nombreux amendements que j’ai soutenus, ce texte de loi contient des avancées importantes, comme :

  • La diminution de 20 à 15 ans de la durée d’engagement qui permet aux sapeurs-pompiers de bénéficier de la prestation de fidélisation et de reconnaissance (PFR).
  • Le renforcement de la protection sociale des sapeurs-pompiers volontaires qui leur permettra de bénéficier d’une indemnisation sans reste à charge et le remboursement des frais engagés pour des soins non pris en charge par l’assurance maladie.

Je vous invite ICI à prendre connaissance du texte adopté.

 

 

Cette proposition de loi va désormais être examinée par le Sénat.