Reconnaissance du génocide perpétré contre les Ouïghours

Après de longs mois de lutte, le génocide des Ouïghours est enfin reconnu comme tel par l’Assemblée nationale ! 

Depuis fin 2016, les violences perpétrées par la République populaire de Chine à l’égard des Ouïghours se multiplient : internement de masse, camps de travail forcé, tortures, agression sexuelles, viols, prélèvements forcés d’organes, stérilisation forcée…

L’ensemble de ces éléments, désormais largement documentés, témoignent d’une intention de détruire l’identité, les liens communautaires ouïghours, les possibilités de filiation et les liens entre générations, et plus généralement d’éliminer les Ouïghours en tant que groupe à part entière.  

Ces violences politiques extrêmes et systématiques, organisées et planifiées par l’Etat chinois, sont constitutives d’un génocide. C’est à cette conclusion qu’est arrivé, en décembre dernier à Londres, le tribunal Ouïghour après 18 mois de travail.

Plusieurs Etats ont d’ailleurs officialisé leur reconnaissance du génocide des Ouïghours par la République populaire de Chine. Le gouvernement des Etats-Unis, les parlements britannique, néerlandais, belge, lituanien, tchèque et canadien ont ainsi condamné des « crimes contre l’humanité » et/ou « un génocide ».

Aussi, ce 20 janvier, j’ai déposé avec les députés de mon groupe, une proposition de résolution portant sur la reconnaissance et la condamnation du caractère génocidaire des violences politiques systématiques ainsi que des crimes contre l’humanité actuellement perpétrés par la République populaire de Chine à l’égard des OuïghoursICI

Notre proposition de résolution vient d’être votée, presque à l’unanimité (un seul vote contre).

Cette un véritable soulagement ! Mais ce n’est que la première étape du combat acharné qui doit être mené pour que la République populaire de Chine cesse d’exterminer les Ouïghours dans la région autonome du Xinjiang.

La France, qui préside en ce début d’année le Conseil de l’Union européenne, doit prendre ses responsabilités.