La Confédération nationale de la boulangerie souhaite que la baguette de pain française soit inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
J’ai apporté mon soutien à cette démarche et à ses acteurs, au premier rang desquels les artisans boulangers ardéchois !
Imaginée dans les années 20 pendant l’entre deux-guerres, la baguette nécessite moins d’ingrédients, moins de pétrissage que les pains campagnards et se vend à moindre coût. Cela fait bientôt près de 100 ans qu’elle a séduit les français et que l’histoire d’amour dure. La baguette de pain française, c’est aujourd’hui 33 000 boulangeries qui fabriquent 6 milliards de baguette par an, soit 320 baguettes à la seconde !
La reconnaissance de l’UNESCO, un siècle après sa création, serait, à cet égard, une légitime reconnaissance.
La baguette est certainement ce qui symbolise le mieux la France dans l’imaginaire collectif. De nombreux artistes à l’instar de Dali, comme une multitude d’hommes politiques, se sont emparés à de nombreuses reprises de cet emblème.
La baguette est, tout d’abord, représentative d’un savoir-faire gastronomique.
Seul un grand savoir-faire dans l’art du pétrissage, du façonnage et de la cuisson peut donner vie à des ingrédients de base que constituent de la farine, de l’eau, du sel et de la levure. Face à la mondialisation croissante et à l’industrialisation des techniques de fabrication, il est essentiel de protéger le savoir-faire artisanal des boulangers actuellement menacé, et de maintenir, à ce titre, la diversité culturelle des différents patrimoines.
La baguette symbolise, par ailleurs, la vitalité de nos communes rurales.
Les boulangeries sont bien souvent le dernier commerce qu’il reste. Elles contribuent significativement à la préservation des centres villes et au dynamisme des territoires.
Les boulangeries rythment la vie des français et sont, en outre, facteur de lien social, de convivialité et de partage.
Pivot de notre alimentation, la baguette de pain est une denrée accessible à tous que les français partagent en famille ou entre amis. « Copain » est à ce titre une altération populaire de « compain » en ancien français qui signifie « qui partage le même pain ».
Candidature à suivre !
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